Le titre réel serait plutôt « notion de matière complexe », ou « la partie imaginaire de la matière ».

Ces idées et notions sont issues des travaux de Régis Dutheil, Emmanuel  Ransford, Jean-Emile Charon, Cleve Baxter, Marc Henry…

Notions mathématiques des nombres complexes :

Nous connaissons tous les nombres réels, représentables sur une droite horizontale graduée de « moins l’infini » (nombres négatifs) à « plus l’infini » (nombres positifs), avec traditionnellement le « zéro » au centre. C’est l’échelle classique de « j’apprends à compter », y compris dans les chiffres négatifs. C’est un monde à une dimension, c’est l’axe des abscisses, traditionnellement noté « x ». L’unité de cet axe est « 1 ».

Pour aller plus loin a été développée une deuxième dimension, l’axe des ordonnées, traditionnellement noté « y ». En anglais « y » se dit « why », « pourquoi ». Ce second axe permet d’évoluer maintenant en 2 dimensions. L’unité de cet axe est « i », avec la particularité que i²=-1, c’est-à-dire que le carré de i est un nombre négatif. Donc i ne fait pas partie des nombres réels, il n’est pas sur l’axe des « x ».

Un nombre complexe se note habituellement z=x+iy, avec x et y des nombres réels, et « i » l’unité de l’axe vertical.

Certains modèles proposent des notions de « matière complexe », au sens mathématique du terme, c’est-à-dire avec une partie réelle (la partie objective) et une partie imaginaire (la partie subjective).

La partie réelle correspond à la matière physique (le blanc d’œuf, selon E. Ransford), au déterminisme, à l’objectivité, au scientisme du XIXème siècle, à la mécanique traditionnelle, au train-train de la vie de tous les jours, au comment.

La partie imaginaire (donc l’axe vertical), correspond au pourquoi (why), aux pensées, au subjectif, à l’intuition, à l’imaginaire (au sens de la construction mentale d’images), à la télépathie, au jaune d’œuf, au mental, aux phénomènes psy, à l’endocausalité, au « demandes et tu recevras », à la manipulation psychologique, à la petite cuillère qui se tord avec la pensée (Jean-Pierre Girard), aux phénomènes de guérison à distance, à la psychomatière, au monde non matériel, voire au(x) mondes dits « invisibles ».

L’axe réel correspond (encore une fois cela reste des idées et notions) aux vitesses inférieures à la vitesse de la lumière, au monde tangible. L’axe imaginaire correspond aux vitesses supérieures à la vitesse de la lumière, donc dans un monde où passé/présent/futur ne sont plus des données linéaires, où les notions de déplacements sont instantanés. C’est le monde de la connaissance.

Qu’est-ce qui est mesuré par la plante ?

Concernant la partie horizontale de ce modèle, le boitier mesure les courants électriques traversés par la plante, et les retranscrit en fréquences sonores. C’est la partie rationaliste et matérialiste.

La vraie question est « Que capte la plante ». Il a déjà été mis en évidence que la Musique des Plantes capte nos intentions. Il reste à objectiver, à démontrer, que la plante nous donne un accès à cette partie verticale, à la partie « connexion des champs de conscience ». Le projet « Musique des Plantes » est de voir jusqu’où il est possible d’aller dans la description de ce monde « imaginaire » (au sens mathématique du terme).